Arrivés a Piura hier après 9 heures de route, la ville nous a fait tellement peur qu'on s'est enfuis vers Chiclayo, trois heures plus loin. Ainsi nous avons pu aujourd'hui profiter de la plage. En ville, la chaleur était étouffante. Nous nous acclimatons tranquillement au Pérou, à son climat et à ses gens...
Nous sommes ici dans un désert. La région semble bien pauvre. Mais Chiclayo est une jolie ville, accueillante et très animée de jour comme de soir.
Nous partons demain pour Trujillo et Huanchaco, notre village.
samedi 31 janvier 2009
jeudi 29 janvier 2009
Destination Pérou
Bonjour à tous !
On me signale une tempête ayant totalisé quelque 25 centimètres de neige sur Montréal, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué. Mais je ne sais pas, j'étais pas dans le coin.
Nous sommes partis de Riobamba lundi dernier, destination Cuenca. Le trajet de bus à travers les montagnes était vraiment long et éprouvant (les routes sont souvent mauvaises), mais j'ai aimé Cuenca tout de suite. Malheureusement, nous ne sommes restés qu'une journée et demie, puisque nous devons être au Pérou bientôt et qu'il n'y avait pas tant de choses à voir et à faire là-bas. Mais l'ambiance était très agréable, plus adaptée au tourisme et plus nord-américaine aussi. Et il est possible de bien manger, ce qui fait changement. Dans la partie sud et andine du pays, les gens semblent un peu plus "mondains", et l'on trouve des établissements un peu différents de ce qui est "traditionnel" partout en Équateur. Les prix sont également un peu plus élevés.
Hier nous avons atteint Loja, dernière étape avant de traverser la frontière du Pérou. Nous partons demain pour Piura, ville péruvienne qui nous servira de dortoir. Nous prévoyons arriver à Trujillo et Huanchaco le 31 janvier ou le lendemain.
Aujourd'hui nous avons visité un petit zoo avec des singes, des perroquets et d'autres animaux, à Loja, une petite ville au milieu d'une large vallée verdoyante. Mais il n'y a pas grand-chose à faire dans le coin et j'aimerais encore être à Cuenca. Notre hôtel était vraiment très bien, et très animé, jusqu'aux petites heures du matin (il y avait un grand café à l'entrée). Nous avons pu déguster une bonne Franziskaner (bière allemande achetée à Riobamba) dans le jardin à l'arrière. À neuf heures du soir, il commence à faire frisquet, sous les 20 degrés.
Un mot sur les routes de l'Équateur, dans les Andes : elles sont presque toutes en (re)construction... Certaines parties sont neuves et bétonnées, mais il y a des tronçons anciens avec quantité de nids de poules que le chauffeur doit contourner, ou même des tronçons de gravier. Pour parcourir 200 km hier, nous avons mis cinq heures. C'est un peu l'enfer, les autobus, avec les vendeurs ambulants, les gens qui entrent et sortent n'importe où, et les longues pauses imprévues. J'ai hâte de sortir des montagnes. La côte péruvienne, où nous allons demain, est sèche et désertique.
Il me semble que chaque jour amène son lot de réflexions et d'impressions fugitives et anodines, face à différentes choses nouvelles ou surprenantes. Chaque fois, je me dis que je vais en parler sur le blogue, mais j'oublie. On se fond très vite dans notre environnement, en voyage. Parfois j'ai l'impression de connaître ce pays depuis toujours. J'exagère. Mais ceux qui ont déjà voyagé pour quelques semaines d'affilée sauront de quoi je parle.
Globalement nous allons bien, même si nous sommes parfois fatigués. Nous avons hâte de nous poser à Huanchaco.
¡Un saludo a todos! Et en particulier aux nouveaux parents, Ève et Alex, et au petit Julien. ¡Que le vayan bien! ¡Adios!
On me signale une tempête ayant totalisé quelque 25 centimètres de neige sur Montréal, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué. Mais je ne sais pas, j'étais pas dans le coin.
Nous sommes partis de Riobamba lundi dernier, destination Cuenca. Le trajet de bus à travers les montagnes était vraiment long et éprouvant (les routes sont souvent mauvaises), mais j'ai aimé Cuenca tout de suite. Malheureusement, nous ne sommes restés qu'une journée et demie, puisque nous devons être au Pérou bientôt et qu'il n'y avait pas tant de choses à voir et à faire là-bas. Mais l'ambiance était très agréable, plus adaptée au tourisme et plus nord-américaine aussi. Et il est possible de bien manger, ce qui fait changement. Dans la partie sud et andine du pays, les gens semblent un peu plus "mondains", et l'on trouve des établissements un peu différents de ce qui est "traditionnel" partout en Équateur. Les prix sont également un peu plus élevés.
Hier nous avons atteint Loja, dernière étape avant de traverser la frontière du Pérou. Nous partons demain pour Piura, ville péruvienne qui nous servira de dortoir. Nous prévoyons arriver à Trujillo et Huanchaco le 31 janvier ou le lendemain.
Aujourd'hui nous avons visité un petit zoo avec des singes, des perroquets et d'autres animaux, à Loja, une petite ville au milieu d'une large vallée verdoyante. Mais il n'y a pas grand-chose à faire dans le coin et j'aimerais encore être à Cuenca. Notre hôtel était vraiment très bien, et très animé, jusqu'aux petites heures du matin (il y avait un grand café à l'entrée). Nous avons pu déguster une bonne Franziskaner (bière allemande achetée à Riobamba) dans le jardin à l'arrière. À neuf heures du soir, il commence à faire frisquet, sous les 20 degrés.
Un mot sur les routes de l'Équateur, dans les Andes : elles sont presque toutes en (re)construction... Certaines parties sont neuves et bétonnées, mais il y a des tronçons anciens avec quantité de nids de poules que le chauffeur doit contourner, ou même des tronçons de gravier. Pour parcourir 200 km hier, nous avons mis cinq heures. C'est un peu l'enfer, les autobus, avec les vendeurs ambulants, les gens qui entrent et sortent n'importe où, et les longues pauses imprévues. J'ai hâte de sortir des montagnes. La côte péruvienne, où nous allons demain, est sèche et désertique.
Il me semble que chaque jour amène son lot de réflexions et d'impressions fugitives et anodines, face à différentes choses nouvelles ou surprenantes. Chaque fois, je me dis que je vais en parler sur le blogue, mais j'oublie. On se fond très vite dans notre environnement, en voyage. Parfois j'ai l'impression de connaître ce pays depuis toujours. J'exagère. Mais ceux qui ont déjà voyagé pour quelques semaines d'affilée sauront de quoi je parle.
Globalement nous allons bien, même si nous sommes parfois fatigués. Nous avons hâte de nous poser à Huanchaco.
¡Un saludo a todos! Et en particulier aux nouveaux parents, Ève et Alex, et au petit Julien. ¡Que le vayan bien! ¡Adios!
samedi 24 janvier 2009
Quelques restants
Bon, puisqu´il le faut, des photos de nous...
Nous au sommet d´une colline (vous voyez pas ?)
Regarde-moi donc ça cette feuille-là...
Comme taillé dans le bronze, hein ?
Non loin de Riobamba (lago Colta)
Avec Daniel Chiluiza, notre hote
À Guano
Daniel au karaoke
Nous au sommet d´une colline (vous voyez pas ?)
Regarde-moi donc ça cette feuille-là...
Comme taillé dans le bronze, hein ?
Non loin de Riobamba (lago Colta)
Avec Daniel Chiluiza, notre hote
À Guano
Daniel au karaoke Un singe et des bibites
Voilà pour le singe...
Une araignée danzereuse (avec des crocs)C´est moi qui l´ai vue !
Une tite garnouille sur la table (visite de nuit)
Lézard paresseux
Une locuste sympathique
Petit lézard trouvé dans la douche
Le (petit) anaconda
Et pour finir, la (petite) tarantule.
La grosse s´est cachée, on l´a pas vue.
La grosse s´est cachée, on l´a pas vue.
L´Oriente
Des photos...
Je sais pas trop comment faire, alors voici un test : des photos de Quito.
Josianne se détend sur la terrasse de l´hôtel...
Une rue dans le Quito colonial
Vue sur Quito depuis le clocher d´une église
La nouvelle ville vue du Panecillo
Un parc au coeur de la vieille ville
De retour sur la terrasse de l´hotel, avec Quito en contrebas mercredi 21 janvier 2009
Toucans, singes et anacondas !
¡Hola!
Nous voici donc présentement à Guano, village où j’ai vécu pendant deux mois de mars à mai 2008. La joie de m’y retrouver à nouveau est indescriptible! La surprise était totale pour ma famille adoptive équatorienne, et ma sœur d’accueil Fernanda était vraiment sous le choc, tellement heureuse de me voir ainsi apparaître à sa porte! Cette journée d’hier, je ne l’oublierai jamais, remplie d’émotions, elle restera gravée dans ma mémoire pour toujours.
Je reviendrai probablement plus en détails sur ce séjour à Guano, mais pour le moment je me dois de vous donner mes impressions sur la jungle équatorienne. Jeudi dernier, nous avons pris un autobus pendant près de 8 heures afin de nous rendre à Lago Agrio, ville sans charme en Amazonie. L'Amazonie est appelée ici communément l’Oriente. Les paysages étaient jolis; plus on s’enfonçait dans la selva, plus c’était touffu, humide, des plantes, des arbres et des fleurs de toutes sortes. Et tout le long du chemin, nous suivions un pipeline, la région étant exploitée pour son pétrole. Lago Agrio est laide, quasi effrayante, avec une chaleur étouffante. Elle est située à une vingtaine de kilomètres de la frontière colombienne.
Le lendemain, après un maigre déjeuner qui coûtait cher et qui ne goûtait pas bon, nous sommes partis avec d’autres touristes dans une grosse boîte de pick-up surmontée de bancs pour un peu plus de deux heures de bosses et de trous, afin de se rendre à Cuyabeno. De là, un canot de bois à moteur nous attendait pour un autre deux heures de transport sur le Rio Cuyabeno, TRÈS joli, une rivière très étroite bordée d’une végétation plus que luxuriante. Si je compare à mon séjour près de Misahualli (en Amazonie équatorienne également, mais plus au sud), cette fois-ci nous étions beaucoup plus « creux » dans la jungle, et c’était évident, surtout pour la diversité de la végétation, vraiment plus dense. Nous avons vu un arbre géant: il faut 25 personnes pour en faire le tour en allongeant les bras!
En chemin vers le lodge, nous avons croisé trois types de singes, youhou ! :) Les voir dans leur habitat naturel était vraiment incroyable. C’était la première fois que je pouvais les apercevoir ainsi à sauter d’arbre en arbre… Ils sont encore mes animaux favoris, oui ;) On a aperçu aussi un paresseux, en train de dormir, bien sûr. Sans oublier les tonnes de plantes, fleurs, oiseaux étranges et plusieurs fameux papillons bleus, vraiment magnifiques.
Le lodge était vraiment charmant, accueillant, construit tout de bois et de feuilles de palmiers. Il y a plusieurs insectes, certains presque charmants, mais pas beaucoup de maringouins méchants qui transmettent la malaria. J’ai dû avoir deux piqûres, et Daniel qu’une seule… Mais bon, risque oblige, nous sommes sous Malarone depuis ce séjour, et comme Daniel l’a mentionné, la médication nous donne des vertiges et pas mal de fatigue, mais semble-t-il qu’il faut ce qu’il faut!
En fin d’après-midi la première journée, nous avons été refaire une promenade en canot, sur le grand lac situé pas trop loin, afin d’observer le coucher du soleil après une bonne baignade! Juste avant ça, nous avions eu la chance de voir deux anacondas endormis dans des troncs d’arbres… C’est énorme! Dire que le lendemain, nous avons aperçu le plus petit d’entre eux (environ 6 mètres de long) enroulé sur une branche! Vous pouvez imaginer la circonférence horrible de cette bête…
On a aussi pêché le piranha, ou du moins J’AI pêché un piranha, l’autre ayant été pris par le guide… ;) J’aurais laissé la chance aux autres, en fait! Mais bon, le mien étant petit, on l’a remis à l’eau… Le gros a été mangé en grande partie par Daniel, qui a mentionné que ça n’avait pas tellement de goût, mais que c’était bien bon!
Durant ce séjour, nous avons aussi pu observer des toucans et des serpents d’eau, des lézards, sans oublier les multiples insectes et bibittes vus le soir de notre promenade nocturne. Araignées et tarantules étaient au rendez-vous… Pas trop mon type, ces choses-là. Surtout pas quand une tarantule toute poilue se retrouve sur la jambe de l’homme assis en arrière de moi dans le canot, ouach!!!
Une journée, nous avons été marcher dans la forêt, mais comme il pleuvait, nous n’avons pu voir aucun animal. (Quand il ne pleut pas, la chaleur est insupportable pour moi, genre 36 degrés plus l’humidité!) Par contre, j’ai finalement, 8 mois plus tard, goûté aux fourmis vivantes au goût de citron! Quel délice, hein… Sinon, nous avons tout de même appris plusieurs choses lors de cette randonnée.
Nous avons également visité une communauté, où on a cueilli, pelé et râpé la yuca, une sorte de pomme de terre qui est en fait la racine d'une plante. Après en avoir extrait tout le jus, on peut faire du pain sur le feu avec l’espèce de pâte fine que la patate donne. C’est plutôt bon! Quant à la visite du chaman, habillé typiquement pour l’occasion, j’ai eu la chance (!) d’être la cobaye pour une cérémonie afin de chasser les mauvais esprits en moi… Le chaman chantait je ne sais pas quoi en fouettant l’air avec un bâton autour de moi. Je suis maintenant plus pure que jamais, oui oui! ;)
Je vous laisse donc là-dessus, Mlle la Pure doit bientôt aller manger l’almuerzo. On vous redonne des nouvelles prochainement. Chao, nos vemos!
Josianne
Nous voici donc présentement à Guano, village où j’ai vécu pendant deux mois de mars à mai 2008. La joie de m’y retrouver à nouveau est indescriptible! La surprise était totale pour ma famille adoptive équatorienne, et ma sœur d’accueil Fernanda était vraiment sous le choc, tellement heureuse de me voir ainsi apparaître à sa porte! Cette journée d’hier, je ne l’oublierai jamais, remplie d’émotions, elle restera gravée dans ma mémoire pour toujours.
Je reviendrai probablement plus en détails sur ce séjour à Guano, mais pour le moment je me dois de vous donner mes impressions sur la jungle équatorienne. Jeudi dernier, nous avons pris un autobus pendant près de 8 heures afin de nous rendre à Lago Agrio, ville sans charme en Amazonie. L'Amazonie est appelée ici communément l’Oriente. Les paysages étaient jolis; plus on s’enfonçait dans la selva, plus c’était touffu, humide, des plantes, des arbres et des fleurs de toutes sortes. Et tout le long du chemin, nous suivions un pipeline, la région étant exploitée pour son pétrole. Lago Agrio est laide, quasi effrayante, avec une chaleur étouffante. Elle est située à une vingtaine de kilomètres de la frontière colombienne.
Le lendemain, après un maigre déjeuner qui coûtait cher et qui ne goûtait pas bon, nous sommes partis avec d’autres touristes dans une grosse boîte de pick-up surmontée de bancs pour un peu plus de deux heures de bosses et de trous, afin de se rendre à Cuyabeno. De là, un canot de bois à moteur nous attendait pour un autre deux heures de transport sur le Rio Cuyabeno, TRÈS joli, une rivière très étroite bordée d’une végétation plus que luxuriante. Si je compare à mon séjour près de Misahualli (en Amazonie équatorienne également, mais plus au sud), cette fois-ci nous étions beaucoup plus « creux » dans la jungle, et c’était évident, surtout pour la diversité de la végétation, vraiment plus dense. Nous avons vu un arbre géant: il faut 25 personnes pour en faire le tour en allongeant les bras!
En chemin vers le lodge, nous avons croisé trois types de singes, youhou ! :) Les voir dans leur habitat naturel était vraiment incroyable. C’était la première fois que je pouvais les apercevoir ainsi à sauter d’arbre en arbre… Ils sont encore mes animaux favoris, oui ;) On a aperçu aussi un paresseux, en train de dormir, bien sûr. Sans oublier les tonnes de plantes, fleurs, oiseaux étranges et plusieurs fameux papillons bleus, vraiment magnifiques.
Le lodge était vraiment charmant, accueillant, construit tout de bois et de feuilles de palmiers. Il y a plusieurs insectes, certains presque charmants, mais pas beaucoup de maringouins méchants qui transmettent la malaria. J’ai dû avoir deux piqûres, et Daniel qu’une seule… Mais bon, risque oblige, nous sommes sous Malarone depuis ce séjour, et comme Daniel l’a mentionné, la médication nous donne des vertiges et pas mal de fatigue, mais semble-t-il qu’il faut ce qu’il faut!
En fin d’après-midi la première journée, nous avons été refaire une promenade en canot, sur le grand lac situé pas trop loin, afin d’observer le coucher du soleil après une bonne baignade! Juste avant ça, nous avions eu la chance de voir deux anacondas endormis dans des troncs d’arbres… C’est énorme! Dire que le lendemain, nous avons aperçu le plus petit d’entre eux (environ 6 mètres de long) enroulé sur une branche! Vous pouvez imaginer la circonférence horrible de cette bête…
On a aussi pêché le piranha, ou du moins J’AI pêché un piranha, l’autre ayant été pris par le guide… ;) J’aurais laissé la chance aux autres, en fait! Mais bon, le mien étant petit, on l’a remis à l’eau… Le gros a été mangé en grande partie par Daniel, qui a mentionné que ça n’avait pas tellement de goût, mais que c’était bien bon!
Durant ce séjour, nous avons aussi pu observer des toucans et des serpents d’eau, des lézards, sans oublier les multiples insectes et bibittes vus le soir de notre promenade nocturne. Araignées et tarantules étaient au rendez-vous… Pas trop mon type, ces choses-là. Surtout pas quand une tarantule toute poilue se retrouve sur la jambe de l’homme assis en arrière de moi dans le canot, ouach!!!
Une journée, nous avons été marcher dans la forêt, mais comme il pleuvait, nous n’avons pu voir aucun animal. (Quand il ne pleut pas, la chaleur est insupportable pour moi, genre 36 degrés plus l’humidité!) Par contre, j’ai finalement, 8 mois plus tard, goûté aux fourmis vivantes au goût de citron! Quel délice, hein… Sinon, nous avons tout de même appris plusieurs choses lors de cette randonnée.
Nous avons également visité une communauté, où on a cueilli, pelé et râpé la yuca, une sorte de pomme de terre qui est en fait la racine d'une plante. Après en avoir extrait tout le jus, on peut faire du pain sur le feu avec l’espèce de pâte fine que la patate donne. C’est plutôt bon! Quant à la visite du chaman, habillé typiquement pour l’occasion, j’ai eu la chance (!) d’être la cobaye pour une cérémonie afin de chasser les mauvais esprits en moi… Le chaman chantait je ne sais pas quoi en fouettant l’air avec un bâton autour de moi. Je suis maintenant plus pure que jamais, oui oui! ;)
Je vous laisse donc là-dessus, Mlle la Pure doit bientôt aller manger l’almuerzo. On vous redonne des nouvelles prochainement. Chao, nos vemos!
Josianne
lundi 19 janvier 2009
De retour de la jungle !
¡Buenos dias a todos!
Je réessaye: le navigateur vient de me bouffer mon texte.
Eh bien nous voilà de retour, après une longue journée de transport, de nos quatre jours dans la jungle (selva) équatorienne, dans l’est du pays (Rio Cuyabeno). C’était long de s’y rendre mais cela en valait la peine. Quelle aventure! Surtout l’expédition de nuit avec les coquerelles et les tarantules! Mais aussi bien sûr, des centaines, non des milliers de kilomètres de nature vierge, intacte, grouillante de vie et de végétation... Nos cabanes étaient vraiment très accueillantes.
Josianne devrait revenir sur notre expédition plus tard cette semaine, et j’en profiterai pour ajouter des photos (que je n’ai pas encore vues). Le médicament contre la malaria (paludisme) que nous prenons nous donne des vertiges, et je commence à être étourdi.
Sinon, ça va. Nous sommes de retour à Quito, et le léger malaise que je ressens au début d’un voyage en terra incognita commence à se dissiper. Il faut dire aussi qu’après la jungle, le retour à la civilisation constitue une sorte de réconfort. Mais les quatre jours que nous avons passés là-bas resteront inoubliables.
Nous partons demain pour Riobamba, où je rencontrerai les gens que Josianne a connus l’hiver dernier pendant son stage. De là, nous aurons du temps pour écrire. À bientôt!
P.S. - Feliz cumpleaños, Valérie! Bonne fête aussi à Nicole (merci pour le sac à viande, c'est très utile).
Je réessaye: le navigateur vient de me bouffer mon texte.
Eh bien nous voilà de retour, après une longue journée de transport, de nos quatre jours dans la jungle (selva) équatorienne, dans l’est du pays (Rio Cuyabeno). C’était long de s’y rendre mais cela en valait la peine. Quelle aventure! Surtout l’expédition de nuit avec les coquerelles et les tarantules! Mais aussi bien sûr, des centaines, non des milliers de kilomètres de nature vierge, intacte, grouillante de vie et de végétation... Nos cabanes étaient vraiment très accueillantes.
Josianne devrait revenir sur notre expédition plus tard cette semaine, et j’en profiterai pour ajouter des photos (que je n’ai pas encore vues). Le médicament contre la malaria (paludisme) que nous prenons nous donne des vertiges, et je commence à être étourdi.
Sinon, ça va. Nous sommes de retour à Quito, et le léger malaise que je ressens au début d’un voyage en terra incognita commence à se dissiper. Il faut dire aussi qu’après la jungle, le retour à la civilisation constitue une sorte de réconfort. Mais les quatre jours que nous avons passés là-bas resteront inoubliables.
Nous partons demain pour Riobamba, où je rencontrerai les gens que Josianne a connus l’hiver dernier pendant son stage. De là, nous aurons du temps pour écrire. À bientôt!
P.S. - Feliz cumpleaños, Valérie! Bonne fête aussi à Nicole (merci pour le sac à viande, c'est très utile).
mercredi 14 janvier 2009
Impresiones quiteñas
Lundi soir nous atterrissions à Quito, dans les nuages et le brouillard. Quito est une ville immense, nichée dans une majestueuse vallée des Andes, et s'étend sur plus d'une trentaine de kilomètres. Sur les flancs de la vallée, une multitude d'habitations et de tours modernes s'étend comme un cancer, remplissant chaque crevasse. De la fenêtre de notre hôtel, nous avons une vue sur le volcan Pichincha, verdoyant et désormais éteint, qui domine la ville à l'ouest à plus de 4 000 mètres d'altitude. Au sud, le Panecillo, le "petit pain", est une haute colline verte du haut de laquelle on peut apercevoir un magnifique panorama de Quito, tout voilé de brume.
On trouve ici une ambiance particulière, non seulement à cause du climat très nuageux et de la topographie de la ville, toute en vallées et en collines, mais aussi à cause de l'architecture bigarrée et, évidemment, de la pauvreté ambiante. Dans le quartier historique, de superbes bâtiments coloniaux côtoient de vieux édifices défraîchis, mais néanmoins jolis, dont les rez-de-chaussée ont été convertís en tiendas (magasins) où l'on peut trouver toutes sortes de cochonneries à des prix imbattables. Dans le parc de la Plaza Grande, devant le Parlement équatorien, une foule hétéroclite s'entasse en permanence: jeunes nonchalants, hommes d'affaires en veston-cravate, indigènes vendant leurs marchandises, vieillards cachés derrière leur journal. Les vendeurs de rue, loin d'être très insistants, ne semblent pas nécessairement décidés à exercer leur commerce, mais se contentent de crier leurs marchandises d'un ton chantant. Marcher dans la vieille ville de Quito n'est pas de tout repos, à cause des rues très escarpées, de l'altitude et de la pollution; mais la température, autour des 20 degrés le jour, est idéale.
Il règne dans la vallée un bruit constant et infernal: grondements des voitures, klaxons, systemes d'alarme, bourdonnements d'avions, cris d'oiseaux et jappements de chiens forment le paysage sonore de la ville. La nuit, c'est plus calme. À cause de la pollution automobile, qui rend parfois la respiration difficile, il n'est pas facile de discerner des odeurs caractéristiques, hormis celle de la friture et quelques rares effluves de poisson. La population locale est plus que sympathique, et ne dérange pas trop les touristes, sauf à l'aéroport, qui rappelle le souk de Marrakech à cause de la sollicitation insistante des chauffeurs de taxi. Le taxi est d'ailleurs notre moyen de transport privilégié, après la marche, car il est sûr et peu cher. La plupart des voitures, qui affichent un extérieur neuf et impeccable (surtout, pas de salissures, la ville est d'ailleurs assez propre), ont une mécanique pourrie qui inquiète parfois, surtout dans les rues en pente…
Josianne va bien, et accuse d'ailleurs une régularité exemplaire dans l'exercice de ses besoins naturels. Quant à moi, je ne me suis jamais senti mieux. Nous n'avons pas mangé grand-chose de risqué, pour ne pas tomber malades, mais on ne sait jamais… Papas fritas (patates frites), humitas (pâte de maïs sucrée servie dans des feuilles de blé d'Inde, délicieux) et pizzas constituent notre diète, sans oublier bien sûr quelques fruits exquis et jus de fruits peut-être un peu plus risqués mais tellement savoureux. Les fraises et les cerises vendues dans les rues nous sont interdites. Hier soir, nous nous sommes baladés dans le quartier touristique (c'est vite dit) de Mariscal Sucre, mais sommes rentrés à l'hôtel à neuf heures car la ville n'est pas très sûre de nuit. Aujourd'hui, mercredi, nous sommes surtout occupés à préparer une expédition dans la jungle équatorienne, pas prévue, mais très excitante! Reste à voir ce que nous déciderons. C'était donc mon impression de Quito, à ma première visite. On vous salue et on vous embrasse, en vous envoyant un peu de soleil et de chaleur… Si demain nous partons pour la jungle, il se peut que notre blogue reste inactif jusqu'à la semaine prochaine. ¡Hasta luego!
Daniel (y Josianne)
On trouve ici une ambiance particulière, non seulement à cause du climat très nuageux et de la topographie de la ville, toute en vallées et en collines, mais aussi à cause de l'architecture bigarrée et, évidemment, de la pauvreté ambiante. Dans le quartier historique, de superbes bâtiments coloniaux côtoient de vieux édifices défraîchis, mais néanmoins jolis, dont les rez-de-chaussée ont été convertís en tiendas (magasins) où l'on peut trouver toutes sortes de cochonneries à des prix imbattables. Dans le parc de la Plaza Grande, devant le Parlement équatorien, une foule hétéroclite s'entasse en permanence: jeunes nonchalants, hommes d'affaires en veston-cravate, indigènes vendant leurs marchandises, vieillards cachés derrière leur journal. Les vendeurs de rue, loin d'être très insistants, ne semblent pas nécessairement décidés à exercer leur commerce, mais se contentent de crier leurs marchandises d'un ton chantant. Marcher dans la vieille ville de Quito n'est pas de tout repos, à cause des rues très escarpées, de l'altitude et de la pollution; mais la température, autour des 20 degrés le jour, est idéale.
Il règne dans la vallée un bruit constant et infernal: grondements des voitures, klaxons, systemes d'alarme, bourdonnements d'avions, cris d'oiseaux et jappements de chiens forment le paysage sonore de la ville. La nuit, c'est plus calme. À cause de la pollution automobile, qui rend parfois la respiration difficile, il n'est pas facile de discerner des odeurs caractéristiques, hormis celle de la friture et quelques rares effluves de poisson. La population locale est plus que sympathique, et ne dérange pas trop les touristes, sauf à l'aéroport, qui rappelle le souk de Marrakech à cause de la sollicitation insistante des chauffeurs de taxi. Le taxi est d'ailleurs notre moyen de transport privilégié, après la marche, car il est sûr et peu cher. La plupart des voitures, qui affichent un extérieur neuf et impeccable (surtout, pas de salissures, la ville est d'ailleurs assez propre), ont une mécanique pourrie qui inquiète parfois, surtout dans les rues en pente…
Josianne va bien, et accuse d'ailleurs une régularité exemplaire dans l'exercice de ses besoins naturels. Quant à moi, je ne me suis jamais senti mieux. Nous n'avons pas mangé grand-chose de risqué, pour ne pas tomber malades, mais on ne sait jamais… Papas fritas (patates frites), humitas (pâte de maïs sucrée servie dans des feuilles de blé d'Inde, délicieux) et pizzas constituent notre diète, sans oublier bien sûr quelques fruits exquis et jus de fruits peut-être un peu plus risqués mais tellement savoureux. Les fraises et les cerises vendues dans les rues nous sont interdites. Hier soir, nous nous sommes baladés dans le quartier touristique (c'est vite dit) de Mariscal Sucre, mais sommes rentrés à l'hôtel à neuf heures car la ville n'est pas très sûre de nuit. Aujourd'hui, mercredi, nous sommes surtout occupés à préparer une expédition dans la jungle équatorienne, pas prévue, mais très excitante! Reste à voir ce que nous déciderons. C'était donc mon impression de Quito, à ma première visite. On vous salue et on vous embrasse, en vous envoyant un peu de soleil et de chaleur… Si demain nous partons pour la jungle, il se peut que notre blogue reste inactif jusqu'à la semaine prochaine. ¡Hasta luego!
Daniel (y Josianne)
samedi 3 janvier 2009
Pré-départ...
Hola !
Du 12 janvier au 14 avril 2009, suivez-nous dans notre périple qui nous mènera de Quito, Équateur, à Buenos Aires en Argentine. Près de 6000 kilomètres à parcourir...
Ne vous gênez pas pour nous donner des nouvelles ! :)
Hasta luego !
Josianne et Daniel
Du 12 janvier au 14 avril 2009, suivez-nous dans notre périple qui nous mènera de Quito, Équateur, à Buenos Aires en Argentine. Près de 6000 kilomètres à parcourir...
Ne vous gênez pas pour nous donner des nouvelles ! :)
Hasta luego !
Josianne et Daniel
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