dimanche 12 avril 2009

Les bagages sont prêts...

Le plan de la journée de demain et mardi :

Étape 1 : Bus 67 de Plaza Italia jusqu´à métro Constitución (est. 30-40 min.). Bus 68 de Constitución à Aéroport international Ezeiza (est. 1 h).
Étape 2 : Check-in, police nationale, immigration et douane, fouille, duty free et embarquement pour le vol Buenos Aires - Miami (est. 3-4 h).
Étape 3 : Buenos Aires - Miami (est. 9 h).
Étape 4 : Bagages, douane américaine, déjeuner, attente et embarquement pour le vol American Airlines AA1984 à destination de Montréal (est. 3 h 30).
Étape 5 : Bagages et douane canadienne. Atterrissage prévu pour 12 h 05.

L´étape 0, attendre, est déjà entamée ! C´est encourageant ! À bientôt !

D + J
x x x x x

mercredi 8 avril 2009

Where to stay in Latin America, Pt. 1

Casa Bambú - Quito, Équateur. Juchée en plein milieu d'une côte très à pic, cette grande auberge agréable laisse une bonne impression, surtout quand on vient de quitter l'hiver québécois... et qu'on arrive dans la brume de Quito, et ses 15 degrés la nuit. Mais le fait de découvrir un nouveau pays -- la course de taxi à travers la ville, le charabia incompréhensible du chauffeur, la halte impromptue dans une tienda pour acheter des cigarettes ; tout cela me revient assez bien en mémoire, c'est pourquoi, quand je suis arrivé à la Casa Bambú, j'ai été enchanté par notre grande chambre avec salle de bains à 18$ US, où l'on ne pouvait boire l'eau, où il fallait jeter le papier de toilette dans une poubelle, etc. De notre fenêtre en fer forgé, on pouvait voir la grande vallée de Quito et ses milliers de maisons. À travers un dédale de couloirs et d'escaliers, nous accédions à une grande terrasse pourvue de tables et de hamacs, en différents niveaux et sections, où la vue était encore plus prenante -- et l'humidité du soir, encore plus pénétrante. Que de beaux souvenirs.

Hotel D'Mario - Lago Agrio. Choisi parce que c'était à cet endroit que le camion pour la jungle devait venir nous prendre, l'hôtel D'Mario n'avait rien de particulièrement attrayant au premier abord ; mais on peut en dire autant de tous les hôtels sis dans cette "ville" inimaginable. "La clientèle interlope des bars louches se mêle aux cadres de compagnies pétrolières", disait le guide de voyage, ou quelque chose du genre. Une chambre de deux mètres par quatre, avec réfrigérateur contenant des flacons de spiritueux et de la bière équatorienne. Le genre d'hôtel lugubre où tout se passe comme si vous étiez dans un trois étoiles -- sauf que les chambres sont minuscules et les services quasi inexistants. Le coin Internet était d'ailleurs muni d'ordinateurs vieux de dix ans que nous n'avons pas réussi à faire fonctionner. Dehors, il faisait environ 32 degrés plus l'humidité. Heureusement, la chambre était climatisée.

Jamu Lodge - Jungle équatorienne. Notre cabane dans la jungle, habitée par les coquerelles. Elles étaient si grosses et si colorées qu'on ne les a pas reconnues comme telles. Il y avait bien aussi quelques araignées dans la douche, et des lézards. Mais vu qu'il ne s'agissait pas vraiment d'une chambre, cela paraissait tout à fait normal.

L'Auberge Inn - Quito. Nous avions laissé nos bagages dans cette auberge tenue par des Français. Bien moins bien que la Casa Bambú, elle semblait néanmoins très prisée d'une certaine clientèle de touristes. Tant pis pour eux.

Casa Chiluiza - Guano. La maison des Chiluiza, non loin de Riobamba. Leur hospitalité, très équatorienne, était presque excessive. Pour déjeuner, le cafecito (le ti-café) : un café, un jus et des petits pains. À une heure punto, la sopita (la tite-soupe), du consommé avec du riz blanc et des patates rondes, suivi d'un plat de viande servi avec du riz blanc et des patates rondes. Le soir, l'aguita (la p'tite eau), un thé de camomille avec des petits pains.

El Cafecito - Cuenca. Chambre psychédélique située au fond d'un jardin. Le lobby de l'auberge est une sorte de grand café animé à toutes les heures du jour et de la nuit.

Hotel Londres - Loja. Au troisième étage d'un immeuble abritant une clinique de psychologues. La chambre, ou plutôt les quatre murs, se limite à un lit avachi, deux chaises branlantes et une ampoule qui pendouille du plafond. Deux grandes portes de trois mètres de haut s'ouvrent sur la rue bruyante. Une barrière d'à peine un mètre de haut empêche de tomber par la fenêtre.

Hospedaje San Luis - Chiclayo, Pérou. La chambre (le recoin) pourvue d'une salle de bains à l'eau mi-tiède mi-froide (douche électrique) est infestée de moustiques. Il fait environ 40 degrés. Une fenêtre en fer donne sur l'escalier de service.

Otra Cosa - Huanchaco. Étant donné que les responsables de l'organisation de bénévoles ne sont pas venus nous accueillir, nous avons élu domicile dans ce restaurant tenu par un Hollandais et sa Péruvienne. Dormir dans ce lit, c'est comme se coucher sur une dalle de marbre. On retient les bons burritos tejanos.

Maison des bénévoles - Huanchaco. Le théâtre du vol spectaculaire relaté ci-dessous (voir L'occasion fait le larron). Que de journées passées à rafistoler la plomberie, arranger la douche électrique, tuer les coquerelles, nettoyer la salle de bains inondée, faire des barbecues, boire de la Pilsen Trujillo, fumer des cigarettes, parler anglais à des Hollandais, faire des sudoku, se péter la gueule en descendant du lit superposé et manger du pain grillé dans le sandwich maker.

Hitchhikers Backpackers Hostel - Miraflores, Lima. Une vieille maison aux planchers qui craquent, entourée d'une cour de béton ceinturée par une palissade de fer. Dans la cour, les chambres extérieures en lattes de bois verni donnent sur la cuisine et l'aire de jeux où des Français picoleux et imprégnés d'une odeur de cannabis jouent au ping-pong et à Risk et s'engueulent avec leur tendre moitié jusqu'à pas d'heures.

Hospedaje Quipu - Cuzco. Cette auberge d'environ cent quatre-vingt-douze ans est bâtie autour d'une cour intérieure à ciel ouvert où l'on prend le déjeuner préparé par Francine Grimaldi (sans turban) pour la modique somme de cinq soles. Les chambres humides et froides sont dotées d'espèces de coussins géants de la taille d'une personne, empilés deux ou trois d'épaisseur, et qui servent de lits. Ces sortes de tombeaux qui renfoncent par le milieu sont recouverts d'une généreuse épaisseur de couvertures afin de contrer la froidure nocturne de la vallée des Incas. Salles de bain à la propreté approximative.

[Une nuit à Aguas Calientes] - Aguas Calientes. Bonsoir, vous descendez du train, besoin d'un hôtel ? Très bien suivez-moi, ce sera quinze sols ; ah nous arrivons, montez, c'est au troisième. Ça vous plaît ? Posez vos sacs--ce sera trente sols en tout, merci bonsoir.

Hospedaje Quipu - Cuzco. Ah bon, ils ont nettoyé les toilettes ? Tu rigoles !

Home Sweet Home - Arequipa. Un dédale de couloirs et d'escaliers mène à notre ch... Ah non, ici c'est la cuisine. Un dédale de salons, de cuisines et d'escaliers mène à notre chambre qui donne sur la rue... Trop bruyant, changeons. Un dédale de terrasses, d'escaliers et de salles de bains mène à notre chambre qui donne sur la terrasse qui donne sur la cuisine, à côté de l'escalier qui mène à la chambre de ceux qui dorment près de l'escalier qui monte sur le toit, où l'on peut profiter du soleil d'Arequipa et d'une belle vue sur les volcans tout autour.

Hostal de Mayo - Chivay. Inclus dans un tout-inclus qui n'incluait pas le prix du billet d'entrée au parc national. Le déjeuner se limite à deux tranches de pain sec, un verre de jus à dose homéopathique et un carré de beurre. La télé, qui joue deux chaînes, présente Zooboomafoo et une entrevue avec un historien-cum-évangéliste péruvien et grisonnant.

Hotel Lynch - Arica, Chili. Dans cet hôtel démodé, sous le chaud soleil d'Arica, il ne manque que les chaises rondes en plastique, oranges, bleues ou jaunes, alignées sur le balcon du motel. Un lobby genre clinique médicale des années 70, tenu par deux hommes réceptionnistes fort sympathiques mais peu loquaces, donne sur une terrasse intérieure à ciel ouvert qui ressemble à un échiquier géant. Les grands escaliers bas mènent à la galerie en carré du deuxième étage où la plupart des chambres sont situées. Nous avons dégusté nos premières bières chiliennes sur ce patio, devant la porte de notre chambre à la lueur des étoiles. Il faut demander à ce que les toilettes soient lavées, mais elles le sont en l'espace de cinq minutes. Quel service !

Hostal Sol del Norte - Iquique. Bois plaqué mur à mur dans le style années 60, avec rideaux laids à canards en prime. La réceptionniste est à moitié sourde et sa conversation est complètement dénuée de suite logique. Toilettes honnêtes, mais il manque la pomme de douche.

Residencial Vilacoyo - San Pedro de Atacama. Hostal familial qui se résume à des chambres en adobe (murs de boue séchée et peinte) avec une cour de gravier au milieu. Josianne se fait piquer par des moustiques invisibles pour la deuxième fois, en fait une crise d'urticaire.

Hostal Tales - Santiago. Party hostel au propriétaire bedonnant et pinardisant (du Daniel du même nom), sauf qu'il a sa charmante Chilienne. Oui, les tenanciers d'hôtels et de restaurants venus s'établir en Amérique latine ont souvent l'habitude de s'entourer d'une fille de l'endroit au moins vingt ans plus jeune, ce qui les rend immédiatement sympathiques... (Au moins ils ont pas de complexes.) Nous avons eu deux chambres correctes, sauf que la première avait une cave. Cuisine commune passable, répugnante seulement la moitié du temps. L'auberge est située dans un beau quartier labyrinthesque, organisé autour d'une « charmante petite placette » (Lonely Planet).

Hostal Color - Valparaíso. Les murs sont peints en bleu, vert, mauve et orangé. Il n'y a pas de salle de séjour, seulement un couloir, une cuisine étroite et une salle de bains. Carlos est votre hôte, et il tient sa petite boutique de couture et de design à l'étage. Les trois chambres sont d'une propreté exemplaire, ainsi que le couloir décoré de photos "artistiques", la cuisine dotée d'un set de vaisselle parfaitement assorti aux torchons, et la salle de bains désinfectée à la soude caustique.

Estación Mendoza - Mendoza, Argentine. La piscine stagnante de deux mètres par cinq n'invite pas à la baignade. Vous pouvez vous commander un litre de Brahma pour environ une piasse et quart. Attention aux Italiens qui jouent aux trisomiques dans la cuisine. Prenez garde de ne pas vous cogner le genou sur le mur d'en face quand vous sortez du lit, et de ne pas passer par la fenêtre en mettant vos chaussures. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, appelez Manzanita ("Pomette", la rondelette) qui se fera un plaisir de vous être utile.

Hostal Pangea - Buenos Aires. Un party hostal de la pire espèce, où les gens bruyants ne sont pas les hôtes, mais les employés de la réception. Coincé entre la rue (six ou sept voies à sens unique) et la réception (voir ci-dessus), il est impossible de dormir à toute heure du jour ou de la nuit. Les draps contour sont trop petits pour couvrir entièrement le matelas. La cuisine commune accumule les restants de bouffe non mangés ou tombés du plat. L'évier est comme un seau de compostage. Nous avons fui vers...

SoHostal - Buenos Aires. Dans un quartier beaucoup plus tranquille, aux rues bordées d'érables platanes. Ici, les parents élèvent leur marmaille dans l'hôtel même. Sauf que leur marmaille se résume désormais à une horde d'adolescents préuniversitaires postboutonneux qui passent leur temps à monopoliser la cuisine et les quatre postes Internet, et à fumer des cigarettes dans la salle à manger. Heureusement que la dame qui s'occupe des chambres ne nous dérange pas ; car c'est le pire air bête que j'aie jamais vu et elle ne parle jamais à personne.

Note : En Argentine, l'idée de propreté, en ce qui a trait aux installations sanitaires, est une notion toute relative.

Voilà qui conclut ma revue des hôtels, hostals et hospedajes pour petits budgets en Amérique du Sud. C'est l'heure de dire ¡adios muchachos! et ¡hasta pronto! Ou comme on dit chez nous, à la revoyure !

jeudi 2 avril 2009

¡Viva Argentina!

Hola !

Nous voici donc arrivés en Argentine, à Mendoza plus précisément, après quelques heures de plus que ce qui était prévu ! C'est le retour des arbres, plusieurs arbres, objets rares depuis notre entrée au Pérou il y a de cela 2 mois !

J'ai adoré le Chili, Valparaiso particulièrement, ville toute en côtes avec un charme fou, multicolore, vivante...

Dans 12 jours, nous serons à Montréal... Désolée si je n'ai pas donné beaucoup mes impressions récemment, mais le temps file, j'essaie d'en profiter, et malheureusement j'ai aussi été victime de quelques problèmes de santé bénins dignes d'une Josianne Forest. Maintenant, Buenos Aires (et qui sait, ses environs) nous attend pour plusieurs jours, et on compte bien profiter pleinement de ces derniers moments en sol sud-américain... (Note de Daniel : on essaye...)

Si je ne redonne pas signe de vie avant mon retour, je vous en donnerai "en vivo" très prochainement !

Chao !

Josianne

P.S.: Val (CouZ), tu sembles avoir raison ! ; )

jeudi 26 mars 2009

Josianne a mal au gros orteil

I kid you not...

Bon, nous sommes mainenant à Santiago, la grande capitale du Chili. Hier c´était super, nous avons pu rencontrer Nic (un ami de Montréal, pour ceux qui ne le connaissent pas!) dans un bar du quartier Providencia, et échanger des nouvelles et tout. Nous espérons qu´il pourra aller à Valparaiso avec nous en fin de semaine. Pour l´instant, nous restons à Santiago, une grande ville pas trop chaotique mais dont nous ne connaissons pas encore les coins les plus agréables. C´est pourquoi, ce soir, nous passons la soirée à l´hotel, une sorte de melting pot assez fou dans une vielle et grande résidence d´un beau quartier ancien et bohème. Le genre d´endroit qui ne peut exister à Montréal.

Si nous partons de Santiago samedi, cela veut dire que nous arriverons en Argentine plus tot que prévu. Qui sait ce que nous allons y faire? J´espère que la mer sera chaude à Buenos Aires! Sinon nous irons peut-etre dans l´Uruguay voisin pour passer le temps! Tant qu´à y etre...

lundi 23 mars 2009

Déjà une semaine au Chili !

C'est lundi dernier, je crois, que nous avons passé la frontière entre Tacna au Pérou et Arica au Chili... dans le chaos. À notre arrivée au terminus de Tacna, à partir d'Arequipa, il a fallu se faire diriger par un employé de la station vers un autre terminal, où nous avons pu passer la frontière en taxi collectif et nous rendre à Arica. Si nous ne l'avions pas trouvé, Dieu sait où nous serions arrivés...

Quel contraste, le Chili ! Tout semble un peu moins de travers qu'au Pérou, les gens sont moins bavards, mais plus courtois -- sans parler des automobilistes, qui ne risquent pas de vous happer chaque fois que vous traversez la rue. Arica est comme un marché aux puces géant, comme figée dans les années 60 ou 70. Ni très jolie, ni très grande, nous l'avons trouvée agréable. C'était peut-être le fait de changer de pays. Nous avons mangé deux fois dans un petit restaurant pas trop cher (pour le Chili) qui nous a enchantés. Au Pérou, c'est moins cher, mais (opinion personnelle) ça vaut pas cher... Notre petit hôtel de bord de mer (à ce détail près qu'il était situé en plein centre de la ville) m'a beaucoup plu, et me rappelait les hôtels de la côte Est, en Nouvelle-Angleterre. Changement de paysage. Les nombreuses plages, un peu loin du centre-ville, étaient néanmoins très agréables, avec une eau d'un bleu aux reflets turquoises.

Deux jours plus tard, nous sommes passés par Iquique, encore une sorte de cité marché aux puces, mais avec une touche de Far West. L'hôtel, cette fois, ressemblait à une résidence de commis-voyageurs. La plage était jolie, mais pleine de méduses. Le lendemain, nous avons pris la direction du désert d'Atacama. Cela fait quatre ou cinq jours que nous sommes à San Pedro de Atacama, et nous partons ce soir pour Santiago, la grande capitale (24 heures de transport). Ici, nous avons vu: un désert de sel, des flamants roses, deux lacs à 4 000 mètres d'altitude, des villages perdus, des dunes de sable, des canyons, des montagnes crochues en calcaire rouge, des cratères supoudrés de sel et bien sûr, des volcans.

Plus de nouvelles plus tard, quand nous serons plus au Sud ! Salut à tous.

vendredi 20 mars 2009

Février et mars en images

Cliquez sur les photos pour agrandir.

Mon étoile de mer de Huanchaco!

Josianne et Loulou

Un dernier soir sur la plage de Huanchaco

Rue piétonne de Lima

Plaza de Armas, Lima

Un oiseau bizarre au zoo de Lima

Au Parque del Amor, Lima

Monasterio de San Francisco, Lima

Rue typique au centre de Cuzco

Plaza de Armas, Cuzco


Paysage andin aux environs de Cuzco

Josianne au K-Mart, euh, Machu Picchu










Vigognes dans un parc national au nord d´Arequipa


Aigle des Andes

Au canyon de Colca, au nord d´Arequipa


dimanche 15 mars 2009

La cité perdue des Incas...

Avant que mes impressions s'estompent, je ferais mieux d'écrire un petit quelque chose sur Machu Picchu... On peut trouver facilement des photos du panorama principal, la vue d'en haut, mais il est difficile de s'imaginer la géographie du site sans y être allé. C'est que le cadre majestueux des ruines fait toute la différence.

Aguas Calientes est un petit village assez laid niché dans une profonde vallée où coule une rivière aux eaux vives. Cette rivière, un affluent de l'Amazone, contourne alors un gigantesque piton rocheux situé au centre d'un cercle de montagnes. Cette ceinture montagneuse n'est pas complètement fermée, ni vraiment circulaire, mais c'est l'impression qu'on peut avoir en regardant à l'horizon du haut d'un de ces sommets. Après avoir contourné la montagne centrale en suivant la rivière, on arrive à un grand épaulement projeté hors de la ceinture de montagnes, qui fait à vue de nez environ 800 mètres de haut. C'est cet épaulement qu'il faut gravir pour arriver au Machu Picchu. (Nous avons pris le bus de 5 h 30 du matin, au lieu d'y aller à pied.)

Vu du sommet, cet épaulement ressemble à une sorte de selle aux bords échancrés, creusée au milieu. C'est sur cette selle que sont sises les ruines incas, surplombant toutes les vallées environnantes. À l'autre extrémité de la selle, les terres remontent et s'élèvent finalement en un autre immense piton rocheux, le Wayna Picchu ("jeune sommet"), qui peut être gravi, et au haut duquel on trouve d'autres ruines. Nous n'y sommes pas allés car nous n'avions pas déjeuné et n'avions dormi que quelques heures. Josianne, je crois, n'avait pas dormi du tout.

Si le cadre est spectaculaire, les ruines elles-mêmes ne manquent pas d'intérêt, tellement elles sont grandes et bien conservées. Temples, maisons et autres structures subsistent, et pas seulement les fondations. Il ne manque que les toits de chaume, disparus avec le temps. Mais les murs de pierre résistent encore, toujours aussi solides. Comme dans tous les sites incas que nous avons vus, chaque pierre est parfaitement taillée; certaines sont d'ailleurs plutôt massives. Considérée dans son ensemble, la ville de Machu Picchu représente une énorme entreprise de construction et un impressionant ouvrage architectural. Mais ce qui frappe le plus, ce sont bien sûr les terrasses, ces escaliers de géants taillés dans le flanc des montagnes tout autour de la cité, et qui servaient pour l'agriculture. Droites ou circulaires, leurs lignes verdoyantes ne cessent jamais d'impressionner.

Ce fut tout de même une journée bien fatigante, d'abord parce que, comme je l'ai dit, nous n'avions pas eu le temps de déjeuner. Ensuite parce que nous n'avions rien amené pour grignoter. Il est interdit de manger sur le site, et nous pensions peut-être être fouillés, comme c'est arrivé ailleurs. Mais en arrivant à l'entrée du site, le nombre de touristes déjà à cette heure matinale était tellement effarant que nous avons su tout de suite que toute fouille des sacs était impossible. Quelques conseils aux visiteurs du Machu Picchu, donc: malgré l'interdiction de manger ou boire sur le site, amenez quelques réserves. Il suffit de ne pas laisser vos déchets sur le site. Même chose pour les cigarettes. Il est interdit de fumer, mais le site est assez peu surveillé et il est facile de s'en tirer sans être pris. Les gardes ne sont pas identifiés comme tels, mais ils se reconnaissent au walkie-talkie qu'ils sortent parfois, à leur casquette de baseball et leurs vêtements laids, à leur désintérêt évident envers les attractions du site, et au fait qu'ils sont Péruviens.

Étant donné que nous sommes tombés dans le panneau de l'interdiction de manger, nous avons dû débourser 20 sols (8$ CAN) pour un sandwich au restaurant du site. En plus du bus qui nous avait coûté 7$ US (pour 20 minutes de montée) ainsi que du billet d'entrée à 42$ US, et du train, lent et inconfortable, à 75$ US. Une arnaque que nous aurions pu éviter en partie; mais nous avons trop tardé à tout organiser. En fait, tout l'aspect très touristique du site, ainsi que ses innombrables visiteurs et visites guidées, écoeurent un peu. On pourrait souhaiter être dans un endroit moins connu, mais tout aussi beau, voire dans une vallée perdue des Andes, sans ruines. Mais à six heures du matin, la vue du Machu Picchu est quand même une expérience assez extraordinaire. Surtout après s'être cassé la tête pendant des semaines afin de savoir comment y parvenir, et de ne pas se faire dévaliser le portefeuille (ce qui échoua lamentablement).

Une fois rentrés à Cuzco par le train, nous avons passé la nuit encore une fois au luxueux (!) hôtel Quipu (récits des hôtels visités à venir!), puis nous avons pris un bus de nuit pour Arequipa dans le sud du pays. De là, nous sommes partis pour une excursion de 2j 1n dans la région du canyon de Colca, où nous avons vu des condors, et profité de paysages vraiment magnifiques. Demain, nous partons pour Tacna et la frontière Pérou-Chili. Nous poserons nos sacs à Arica, au Chili, dans la soirée.

Les photos viendront plus tard, car pour l'instant j'ai un pépin que j'espère résolu dans une heure... En attendant, profitez du temps clément, vous êtes quand même chanceux! Bisous à tous. xxxxx

lundi 9 mars 2009

Vers Machu Picchu...

Nous approchons de l'incontournable Machu Picchu, les fameuses ruines incas découvertes en 1914 (si je ne m'abuse). Il paraît que ça en vaut la peine. Mais c'est assez compliqué de s'y rendre, et surtout très cher, si on veut que ce soit facile.

L'itinéraire que nous avons choisi nous a amené aujourd'hui dans ce petit village d'Ollantaytambo, à une heure et demie de Cuzco en voiture et tout près du Machu Picchu en train. Il va sans dire que les paysages sont vraiment superbes, partout autour de Cuzco.

Hier nous avons visité le marché et le village de Pisac, au creux d'une immense vallée. Ici, c'est un peu la même chose, quoique peut-être un peu plus haut, si la chose est possible.

Notre train nous amènera à Aguas Calientes (Eaux Chaudes), à quelques kilomètres du Machu Picchu, ce soir à 8 h 30. Nous devons passer la nuit là-bas, et prendre la direction des ruines demain avant l'aube. Pour l'instant, ciel couvert. Mais c'est peut-être mieux ainsi, vu que le soleil frappe parfois fort, même en altitude.

Reste à savoir ce que nous allons faire d'ici 8 h 30 ce soir... L'internet ici est excessivement cher: 3 sols l'heure, ce qui revient environ à 1,20$...

P.S. - Carbo congédié? C'est quoi c'te niaiserie-là? Gainey dehors!!!

vendredi 6 mars 2009

Cuzco

Cuzco c´est très beau,
Cuzco, Cuzco,
C´est beau, beau, beau,
Cuzco, Cuzco.

(Anonyme)

Le top des bières péruviennes

5. Franca - Bière de type pilsener à l´arrière-goût proéminent, un peu plus mauvaise que la Cristal.
4. Cristal - Pilsener un peu moins buvable que la Pilsen Callao.
3. Pilsen Callao - Une pilsener à laquelle on préférera la Cuzqueña, un peu moins amère.
2. Cuzqueña - Pilsener qui se compare défavorablement à la Pilsen Trujillo.
1. Pilsen Trujillo - Une pilsener médiocre, plus rafraîchissante qu´une tasse de café lorsqu´il fait très chaud. Devient subtilement imbuvable 2 minutes après avoir été sortie du frigidaire.

jeudi 5 mars 2009

Lima la Grande

Nous voici donc depuis quelques jours à Lima, ville gigantesque intéressante quoique épuisante, surtout après le calme du bord de mer de Huanchaco pendant un mois. Le départ fut quelque peu difficile, pour moi, du moins, peinée de devoir quitter mes nouveaux amis. Mais 6 semaines de découvertes nous attendaient, nous devions passer à autre chose !

Il y a beaucoup de monde ici, ce qui signifie énormément de circulation donc trop de klaxons... S'il y a une chose qui ne me manquera jamais à mon retour à Montréal, c'est bien les klaxonnements incessants, perpétrés presque toujours pour rien ou parce qu'ils conduisent sans faire leur angle mort et donc voilà, un petit coup de klaxon pour avertir qu'on change de voie trop rapidement...

J'avais déjà été habituée récemment par les vendeurs de toutes sortes de choses étranges dans les rues; jamais je n'avais vu cependant quelques hommes éparpillés dans la ville sur un coin de rue, avec une balance à leurs pieds : en payant quelques sous, les passants peuvent savoir si leur régime fonctionne ou non ! Les attroupements aussi qu'on aperçoit devant les vitrines des magasins d'électronique, qui regardent sur les grands téléviseurs les matchs de foot, donnent à Lima une ambiance particulière.

La place centrale dans le centre de Lima est très jolie; belle architecture, jolies couleurs. En fait, la ville abrite plusieurs bâtiments de style colonial très jolis, de grands espaces, quelques parcs... Et les couchers de soleil sont toujours observables sur le bord de la mer.

Cette nuit, nous quittons le tumulte de Lima pour se diriger en avion à Cusco, d'où nous irons entre autres visiter le Machu Picchu. Nous vous donnerons plus de nouvelles prochainement; là, c'est le temps de penser à aller préparer les bagages et tenter de dormir un peu avant le taxi qui nous transportera à l'aéroport à 3h30 du matin : )

J'espère que tout le monde va bien ! Donnez-nous des nouvelles; les commentaires et messages de toutes sortes sont les bienvenus, nous n'y sommes pas allergiques : P

Josianne
(qui a oublié de mentionner un très beau monastère datant du XVIIe siècle que nous avons visité mercredi. Le sous-sol de l´église, très belle, comportait également des catacombes ! --D.)

lundi 2 mars 2009

Adieu Huanchaco

Samedi soir 22 h 30, bus de nuit pour Lima. Nous sommes arrivés dans la capitale le lendemain matin, avons vu le centre hier et visité le zoo aujourd'hui. Plus de nouvelles plus tard... Bisous !

mercredi 18 février 2009

L'occasion fait le larron

Mardi, le 17 février 2009

Josianne est malade. Depuis hier, elle a des problèmes de digestion et certains symptomes nous inquiètent. Nous nous rendons chez Juany, à l'agence de bénévoles, à quatre maisons de chez nous, pour qu'elle nous recommande un docteur. Ce n'est pas bien compliqué: il n'y en a qu'un seul à Huanchaco. Il viendra dans quelques minutes. En attendant, Josianne peut se reposer dans la chambre du fils aîné de Juany et Peter. Le menuisier doit venir vers deux heures pour travailler, alors il y aura peut-être un peu de bruit, nous dit Juany. Mais on pourra toujours rentrer chez nous, ce n'est pas bien loin.

Le docteur nous dit de ne pas nous inquiéter. Gastro et infection intestinale. La routine, pour lui. Il remplit la prescription et s'en va. Josianne rentre tandis que je me rends à la pharmacie pour acheter tout ça.

Dans l'après-midi, ça va un peu mieux. Nous sommes tous assis dans le salon à étudier l'espagnol, ou dans mon cas, à ne rien faire. Marcus et Henrike préparent leur cours du lendemain, pour les enfants. Heather est chez Juany, au bureau, et Izabel est à Trujillo pour la journée. La porte qui donne sur la rue est entrouverte, et il nous parvient les habituels pleurs d'enfants, aboiements de chiens, etc. Puis, on frappe à la porte. Quelqu'un regarde à l'intérieur, puis monte sur le seuil. Un autre se tient derrière lui. Courts sur pattes, péruviens. Ils viennent pour travailler.

Pendant que l'autre reste dehors, le premier homme nous parle. Josianne ne comprend pas bien ce qu'il veut; seulement qu'il doit monter à l'étage pour voir, parce qu'il doit "couper le bois".

Le menuisier. Il est deux heures.

N'était-il pas censé se rendre chez Juany, et pas chez nous? On s'interroge. Devant notre perplexité, le type nous dit que de toute façon, il reviendra dans une vingtaine de minutes. C'est l'heure du dîner. Henrike, qui veut en avoir le coeur net, décide d'aller faire un tour chez Juany. Même si elle est à Trujillo, la femme de ménage devrait pouvoir nous dire ce qui se passe.

Une quinzaine de minutes plus tard, les deux Péruviens sont de retour. Nous tentons de leur expliquer encore qu'ils doivent aller chez Juany, à quelques maisons de notre logis. "Non, c'est Juany qui nous a dit de venir ici", nous disent-ils dans un castillan difficile à déchiffrer. Ah bon. On a dû mal comprendre. Pase, dis-je. Mais entrez donc. Pour une fois, je ne me trompe pas de conjugaison. Je suis content.

Le deuxième hombre, que l'on devine être l'assistant, prend immédiatement les escaliers. Le maestro, quant à lui, me demande par où c'est, le troisième étage. Je lui désigne le même escalier et je l'emmène au troisième, sur la terrasse à ciel ouvert. Le maestro me montre ses plans, une sorte de gribouillis sommaire sur une petite feuille. Quelque chose en L. Il me pose des questions. "Ici? C'est ici qu'il faut construire?" L'autre examine la terrasse. No sé lo que van a hacer, pero muy bien. Je ne sais pas ce que vous allez faire, mais c'est bon.

En bas, j'annonce à mes amis et colocataires qu'une surprise nous attend. Les menuisiers travaillent. Mais que font-ils?

Bientôt je remonte bruyamment les marches jusqu'au troisième pour voir ce qui s'y passe. L'un des deux hommes, celui qui a une langue, est en train de prendre des mesures entre la paroi du mur et la toiture de la chambre d'Izabel, qui donne sur la terrasse. L'autre n'est plus là. Où est-il donc? Intrigué, je redescends.

Henrike vient de rentrer. La servante Margarita le lui a confirmé: les menuisiers se sont trompés. C'est chez Juany qu'ils doivent aller. Let's go tell them. Henrike est Néerlandaise, alors je lui parle en anglais. Bruit de porte qui se referme.

Je retrouve mon bidouilleur sur la terrasse. Il me montre à nouveau les plans de ce qu'il doit construire. Helvés, qu'il dit. Des étagères, là. Très bien. Mais pas chez nous. Je propose de le raccompagner chez Juany. Sans perdre une seconde, il acquiesce, redescend les marches. Henrike, restée derrière, le suit. Jusqu'en bas.

Ho, minute! ¿Y donde es tu compañero? que je lui demande, pas trop sûr de mon verbe. Il est où, ton sous-fifre? "Il est pas sorti?" demande l'autre. Je hausse les épaules. Josianne, restée dans le salon, nous assure que non. Hé ben!

Je remonte les marches jusqu'au deuxième, flanqué d'Henrike. Le type est dans sa chambre. On l'entend. He's in there? que je lui demande, incrédule. Henrike ouvre. C'est sa chambre, après tout. Personne. La salle de bains, au fond. La porte est entrouverte. Henrike jette un regard à l'intérieur, mal à l'aise. Le type est en train de remonter ses culottes. Je sors dans le couloir. La bouillante Hollandaise est fâchée contre l'intrus. Elle l'attend de pied ferme dans ses quartiers.

Bouillante, mais sympathique. Polie. Elle le laisse sortir. En m'apercevant dans le corridor, notre drôle de monsieur, l'air jeune-vieux, trentaine mouvementée, les traits tirés, expire bruyamment, comme pour me démontrer tout l'effort que ce séjour au petit coin a exigé de lui. Son expression est, disons, forcée. Il se dirige au rez-de-chaussée. ¿El maestro? s'interroge notre affreux. Oui, il est déjà en bas, que je réponds. (Pourquoi cette question? Nous a-t-il entendus? Mais non; tout se passe trop vite, il n'y a pas le temps pour ce genre de réflexions.) Le type se dirige au rez-de-chaussée. Henrike le suit, et je ferme la marche.

¡Señor! ¡Señor! Henrike le suit de près au milieu des escaliers. Elle examine son sac. ¡Señor! Son cri se fait insistant, autoritaire. Un bras tendu, pour le retenir. Quelque chose en néerlandais. Stop them! Close the door! Je crie en déboulant les marches, manquant de tomber sur Henrike. Le type est déjà dans un sprint vers la porte, derrière la baie vitrée qui sépare le salon de la cage d'escalier. J'entends Josianne hurler, d'un ton étrangement réprobateur, comme irrité: What the fuck is going on here?!

Mais Marcus le guerrier papou a déjà bondi vers l'entrée; il retient les deux sinistres personnages à l'intérieur de ses bras puissants pressés contre la porte. L'un d'entre eux a cependant la moitié du corps à l'extérieur. Il est facile pour lui de repousser la grande porte. À deux contre un, ils parviennent à s'échapper à travers l'ouverture.

Avec Henrike, je cours vers l'extérieur. Des badauds sont déjà sorti de leurs maisons. Ils ont vu Marcus le chasseur de la jungle s'élancer pieds nus sur ses puissantes jambes d'ébène... ¡Ladron! Voleur, dis-je pour alerter les voisins. Mais c'est inutile. Nos deux larrons sont déjà loin, et tout le voisinage est au courant.

Marcus est en train de rattraper son olibrius. L'autre a déjà fui dans une autre direction. Mais celui qui tient le sac, le mystérieux visiteur des toilettes, a dû mal à se démarquer. À quelques pâtés de maison, aux limites du village, il laisse tomber son butin. ¡Tu bolsa! Mais Marcus n'a que faire du sac. Il ne lâche pas la poursuite. Bientôt, le voleur est rejoint au milieu d'un terrain vague, aux frontières du village, à l'entrée du désert.

Marcus est tombé sur sa proie. Les deux luttent parmi les pierres. Les coups volent. Marcus est fort. Mais son adversaire est lâche. Il s'empare d'une grosse pierre, le bras menaçant. Marcus l'évite de justesse, frôlé à la tête. Une vitre vole en éclats derrière. Le voleur s'enfuit. Marcus lui envoie quelques pierres à son tour. Il atteint son homme. Mais ses pieds brûlés et meurtris ne lui permettent pas de continuer la chasse.

À une centaine de mètres de là, Henrike me montre un sac au milieu de la rue. Elle le ramasse. Oh my Gudd! Découvre le butin. Un ordinateur portable, une grand appareil photo numérique, un iPod, un portefeuille... Les chambres d'Yzabel, d'Henrike et Marcus. Quelques milliers de dollars dans un sac d'épicerie.

Au commissariat de police, plusieurs heures après le méfait, tout est calme. Le soleil s'est déjà enfoncé dans la mer. La plage est presque déserte. Dans une grande pièce vide et mal éclairée, l'officier de police est assis derrière son bureau solitaire, où traînent quelques papiers et un tampon. Lentement, il estampille des documents avec son timbre, tout en écoutant notre histoire, racontée par Juany, d'un air las et perplexe. Il lève la tête comme pour réfléchir, en regardant le mur d'en face. Mais ses yeux trahissent le vide de ses pensées. On dirait que le seul fait d'écouter le fatigue. Parfois il pose une question en murmurant, mais la réponse semble toujours le décevoir. Il semble déployer tous ses efforts à nous témoigner son impuissance. Tout son corps semble dire: "je ne peux rien pour vous"; mais il ne se gratte pas le front, ne hausse pas les épaules. Il ne fait rien.

Mercredi

Aujourd'hui, tout est normal. Josianne se sent bien mieux. Chez nous, chacun voit à ses affaires. À la lumière du jour, la maison, le logis, nos chambres et nos affaires ne nous semblent plus sinistres. Nous n'avons plus cette étrange sensation d'irréel, ne ressentons plus ce terrible sentiment d'avoir été agressés, abusés, floués. Dans les rues, le visage des gens du coin nous apparaît de nouveau sous un jour sympathique. La vie reprend son cours à Huanchaco.

lundi 16 février 2009

Suite des photos

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Matériel scolaire pour les petits! Prix avantageux!

Près de la place centrale, à Cuenca

Rue coloniale à Cuenca

Au jardin d'orchidées de l'université de Cuenca

Orchidée face de singe!
(L'enthousiasme est de Josianne)

Pont sur la rivière à Cuenca

Dans notre chambre d'hôtel

Route vers Loja

Tortue des îles Galápagos au zoo de Loja

Josianne au zoo

Route vers le Pérou, sud de l'Équateur

Place centrale à Chiclayo (Pérou)

Sur la plage de Chiclayo




Rizières sur la route de Trujillo

Le désert côtier du Pérou

Coucher de soleil à Huanchaco

La Place d'Armes à Trujillo

Surf à Huanchaco

Sur la route de Chan Chan

Frises à Chan Chan




Des chiens qui n'ont pas de poil?




Encore Huanchaco


Promenade sur la plage avec les chiens


Au nord de Trujillo, non loin de la prison, les gens vivent pratiquement au milieu des ordures.

L'une des classes de l'école où nous travaillons.

La cour d'école est en train d'être pavée.

Photo de groupe