C'est lundi dernier, je crois, que nous avons passé la frontière entre Tacna au Pérou et Arica au Chili... dans le chaos. À notre arrivée au terminus de Tacna, à partir d'Arequipa, il a fallu se faire diriger par un employé de la station vers un autre terminal, où nous avons pu passer la frontière en taxi collectif et nous rendre à Arica. Si nous ne l'avions pas trouvé, Dieu sait où nous serions arrivés...
Quel contraste, le Chili ! Tout semble un peu moins de travers qu'au Pérou, les gens sont moins bavards, mais plus courtois -- sans parler des automobilistes, qui ne risquent pas de vous happer chaque fois que vous traversez la rue. Arica est comme un marché aux puces géant, comme figée dans les années 60 ou 70. Ni très jolie, ni très grande, nous l'avons trouvée agréable. C'était peut-être le fait de changer de pays. Nous avons mangé deux fois dans un petit restaurant pas trop cher (pour le Chili) qui nous a enchantés. Au Pérou, c'est moins cher, mais (opinion personnelle) ça vaut pas cher... Notre petit hôtel de bord de mer (à ce détail près qu'il était situé en plein centre de la ville) m'a beaucoup plu, et me rappelait les hôtels de la côte Est, en Nouvelle-Angleterre. Changement de paysage. Les nombreuses plages, un peu loin du centre-ville, étaient néanmoins très agréables, avec une eau d'un bleu aux reflets turquoises.
Deux jours plus tard, nous sommes passés par Iquique, encore une sorte de cité marché aux puces, mais avec une touche de Far West. L'hôtel, cette fois, ressemblait à une résidence de commis-voyageurs. La plage était jolie, mais pleine de méduses. Le lendemain, nous avons pris la direction du désert d'Atacama. Cela fait quatre ou cinq jours que nous sommes à San Pedro de Atacama, et nous partons ce soir pour Santiago, la grande capitale (24 heures de transport). Ici, nous avons vu: un désert de sel, des flamants roses, deux lacs à 4 000 mètres d'altitude, des villages perdus, des dunes de sable, des canyons, des montagnes crochues en calcaire rouge, des cratères supoudrés de sel et bien sûr, des volcans.
Plus de nouvelles plus tard, quand nous serons plus au Sud ! Salut à tous.
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