jeudi 26 mars 2009

Josianne a mal au gros orteil

I kid you not...

Bon, nous sommes mainenant à Santiago, la grande capitale du Chili. Hier c´était super, nous avons pu rencontrer Nic (un ami de Montréal, pour ceux qui ne le connaissent pas!) dans un bar du quartier Providencia, et échanger des nouvelles et tout. Nous espérons qu´il pourra aller à Valparaiso avec nous en fin de semaine. Pour l´instant, nous restons à Santiago, une grande ville pas trop chaotique mais dont nous ne connaissons pas encore les coins les plus agréables. C´est pourquoi, ce soir, nous passons la soirée à l´hotel, une sorte de melting pot assez fou dans une vielle et grande résidence d´un beau quartier ancien et bohème. Le genre d´endroit qui ne peut exister à Montréal.

Si nous partons de Santiago samedi, cela veut dire que nous arriverons en Argentine plus tot que prévu. Qui sait ce que nous allons y faire? J´espère que la mer sera chaude à Buenos Aires! Sinon nous irons peut-etre dans l´Uruguay voisin pour passer le temps! Tant qu´à y etre...

lundi 23 mars 2009

Déjà une semaine au Chili !

C'est lundi dernier, je crois, que nous avons passé la frontière entre Tacna au Pérou et Arica au Chili... dans le chaos. À notre arrivée au terminus de Tacna, à partir d'Arequipa, il a fallu se faire diriger par un employé de la station vers un autre terminal, où nous avons pu passer la frontière en taxi collectif et nous rendre à Arica. Si nous ne l'avions pas trouvé, Dieu sait où nous serions arrivés...

Quel contraste, le Chili ! Tout semble un peu moins de travers qu'au Pérou, les gens sont moins bavards, mais plus courtois -- sans parler des automobilistes, qui ne risquent pas de vous happer chaque fois que vous traversez la rue. Arica est comme un marché aux puces géant, comme figée dans les années 60 ou 70. Ni très jolie, ni très grande, nous l'avons trouvée agréable. C'était peut-être le fait de changer de pays. Nous avons mangé deux fois dans un petit restaurant pas trop cher (pour le Chili) qui nous a enchantés. Au Pérou, c'est moins cher, mais (opinion personnelle) ça vaut pas cher... Notre petit hôtel de bord de mer (à ce détail près qu'il était situé en plein centre de la ville) m'a beaucoup plu, et me rappelait les hôtels de la côte Est, en Nouvelle-Angleterre. Changement de paysage. Les nombreuses plages, un peu loin du centre-ville, étaient néanmoins très agréables, avec une eau d'un bleu aux reflets turquoises.

Deux jours plus tard, nous sommes passés par Iquique, encore une sorte de cité marché aux puces, mais avec une touche de Far West. L'hôtel, cette fois, ressemblait à une résidence de commis-voyageurs. La plage était jolie, mais pleine de méduses. Le lendemain, nous avons pris la direction du désert d'Atacama. Cela fait quatre ou cinq jours que nous sommes à San Pedro de Atacama, et nous partons ce soir pour Santiago, la grande capitale (24 heures de transport). Ici, nous avons vu: un désert de sel, des flamants roses, deux lacs à 4 000 mètres d'altitude, des villages perdus, des dunes de sable, des canyons, des montagnes crochues en calcaire rouge, des cratères supoudrés de sel et bien sûr, des volcans.

Plus de nouvelles plus tard, quand nous serons plus au Sud ! Salut à tous.

vendredi 20 mars 2009

Février et mars en images

Cliquez sur les photos pour agrandir.

Mon étoile de mer de Huanchaco!

Josianne et Loulou

Un dernier soir sur la plage de Huanchaco

Rue piétonne de Lima

Plaza de Armas, Lima

Un oiseau bizarre au zoo de Lima

Au Parque del Amor, Lima

Monasterio de San Francisco, Lima

Rue typique au centre de Cuzco

Plaza de Armas, Cuzco


Paysage andin aux environs de Cuzco

Josianne au K-Mart, euh, Machu Picchu










Vigognes dans un parc national au nord d´Arequipa


Aigle des Andes

Au canyon de Colca, au nord d´Arequipa


dimanche 15 mars 2009

La cité perdue des Incas...

Avant que mes impressions s'estompent, je ferais mieux d'écrire un petit quelque chose sur Machu Picchu... On peut trouver facilement des photos du panorama principal, la vue d'en haut, mais il est difficile de s'imaginer la géographie du site sans y être allé. C'est que le cadre majestueux des ruines fait toute la différence.

Aguas Calientes est un petit village assez laid niché dans une profonde vallée où coule une rivière aux eaux vives. Cette rivière, un affluent de l'Amazone, contourne alors un gigantesque piton rocheux situé au centre d'un cercle de montagnes. Cette ceinture montagneuse n'est pas complètement fermée, ni vraiment circulaire, mais c'est l'impression qu'on peut avoir en regardant à l'horizon du haut d'un de ces sommets. Après avoir contourné la montagne centrale en suivant la rivière, on arrive à un grand épaulement projeté hors de la ceinture de montagnes, qui fait à vue de nez environ 800 mètres de haut. C'est cet épaulement qu'il faut gravir pour arriver au Machu Picchu. (Nous avons pris le bus de 5 h 30 du matin, au lieu d'y aller à pied.)

Vu du sommet, cet épaulement ressemble à une sorte de selle aux bords échancrés, creusée au milieu. C'est sur cette selle que sont sises les ruines incas, surplombant toutes les vallées environnantes. À l'autre extrémité de la selle, les terres remontent et s'élèvent finalement en un autre immense piton rocheux, le Wayna Picchu ("jeune sommet"), qui peut être gravi, et au haut duquel on trouve d'autres ruines. Nous n'y sommes pas allés car nous n'avions pas déjeuné et n'avions dormi que quelques heures. Josianne, je crois, n'avait pas dormi du tout.

Si le cadre est spectaculaire, les ruines elles-mêmes ne manquent pas d'intérêt, tellement elles sont grandes et bien conservées. Temples, maisons et autres structures subsistent, et pas seulement les fondations. Il ne manque que les toits de chaume, disparus avec le temps. Mais les murs de pierre résistent encore, toujours aussi solides. Comme dans tous les sites incas que nous avons vus, chaque pierre est parfaitement taillée; certaines sont d'ailleurs plutôt massives. Considérée dans son ensemble, la ville de Machu Picchu représente une énorme entreprise de construction et un impressionant ouvrage architectural. Mais ce qui frappe le plus, ce sont bien sûr les terrasses, ces escaliers de géants taillés dans le flanc des montagnes tout autour de la cité, et qui servaient pour l'agriculture. Droites ou circulaires, leurs lignes verdoyantes ne cessent jamais d'impressionner.

Ce fut tout de même une journée bien fatigante, d'abord parce que, comme je l'ai dit, nous n'avions pas eu le temps de déjeuner. Ensuite parce que nous n'avions rien amené pour grignoter. Il est interdit de manger sur le site, et nous pensions peut-être être fouillés, comme c'est arrivé ailleurs. Mais en arrivant à l'entrée du site, le nombre de touristes déjà à cette heure matinale était tellement effarant que nous avons su tout de suite que toute fouille des sacs était impossible. Quelques conseils aux visiteurs du Machu Picchu, donc: malgré l'interdiction de manger ou boire sur le site, amenez quelques réserves. Il suffit de ne pas laisser vos déchets sur le site. Même chose pour les cigarettes. Il est interdit de fumer, mais le site est assez peu surveillé et il est facile de s'en tirer sans être pris. Les gardes ne sont pas identifiés comme tels, mais ils se reconnaissent au walkie-talkie qu'ils sortent parfois, à leur casquette de baseball et leurs vêtements laids, à leur désintérêt évident envers les attractions du site, et au fait qu'ils sont Péruviens.

Étant donné que nous sommes tombés dans le panneau de l'interdiction de manger, nous avons dû débourser 20 sols (8$ CAN) pour un sandwich au restaurant du site. En plus du bus qui nous avait coûté 7$ US (pour 20 minutes de montée) ainsi que du billet d'entrée à 42$ US, et du train, lent et inconfortable, à 75$ US. Une arnaque que nous aurions pu éviter en partie; mais nous avons trop tardé à tout organiser. En fait, tout l'aspect très touristique du site, ainsi que ses innombrables visiteurs et visites guidées, écoeurent un peu. On pourrait souhaiter être dans un endroit moins connu, mais tout aussi beau, voire dans une vallée perdue des Andes, sans ruines. Mais à six heures du matin, la vue du Machu Picchu est quand même une expérience assez extraordinaire. Surtout après s'être cassé la tête pendant des semaines afin de savoir comment y parvenir, et de ne pas se faire dévaliser le portefeuille (ce qui échoua lamentablement).

Une fois rentrés à Cuzco par le train, nous avons passé la nuit encore une fois au luxueux (!) hôtel Quipu (récits des hôtels visités à venir!), puis nous avons pris un bus de nuit pour Arequipa dans le sud du pays. De là, nous sommes partis pour une excursion de 2j 1n dans la région du canyon de Colca, où nous avons vu des condors, et profité de paysages vraiment magnifiques. Demain, nous partons pour Tacna et la frontière Pérou-Chili. Nous poserons nos sacs à Arica, au Chili, dans la soirée.

Les photos viendront plus tard, car pour l'instant j'ai un pépin que j'espère résolu dans une heure... En attendant, profitez du temps clément, vous êtes quand même chanceux! Bisous à tous. xxxxx

lundi 9 mars 2009

Vers Machu Picchu...

Nous approchons de l'incontournable Machu Picchu, les fameuses ruines incas découvertes en 1914 (si je ne m'abuse). Il paraît que ça en vaut la peine. Mais c'est assez compliqué de s'y rendre, et surtout très cher, si on veut que ce soit facile.

L'itinéraire que nous avons choisi nous a amené aujourd'hui dans ce petit village d'Ollantaytambo, à une heure et demie de Cuzco en voiture et tout près du Machu Picchu en train. Il va sans dire que les paysages sont vraiment superbes, partout autour de Cuzco.

Hier nous avons visité le marché et le village de Pisac, au creux d'une immense vallée. Ici, c'est un peu la même chose, quoique peut-être un peu plus haut, si la chose est possible.

Notre train nous amènera à Aguas Calientes (Eaux Chaudes), à quelques kilomètres du Machu Picchu, ce soir à 8 h 30. Nous devons passer la nuit là-bas, et prendre la direction des ruines demain avant l'aube. Pour l'instant, ciel couvert. Mais c'est peut-être mieux ainsi, vu que le soleil frappe parfois fort, même en altitude.

Reste à savoir ce que nous allons faire d'ici 8 h 30 ce soir... L'internet ici est excessivement cher: 3 sols l'heure, ce qui revient environ à 1,20$...

P.S. - Carbo congédié? C'est quoi c'te niaiserie-là? Gainey dehors!!!

vendredi 6 mars 2009

Cuzco

Cuzco c´est très beau,
Cuzco, Cuzco,
C´est beau, beau, beau,
Cuzco, Cuzco.

(Anonyme)

Le top des bières péruviennes

5. Franca - Bière de type pilsener à l´arrière-goût proéminent, un peu plus mauvaise que la Cristal.
4. Cristal - Pilsener un peu moins buvable que la Pilsen Callao.
3. Pilsen Callao - Une pilsener à laquelle on préférera la Cuzqueña, un peu moins amère.
2. Cuzqueña - Pilsener qui se compare défavorablement à la Pilsen Trujillo.
1. Pilsen Trujillo - Une pilsener médiocre, plus rafraîchissante qu´une tasse de café lorsqu´il fait très chaud. Devient subtilement imbuvable 2 minutes après avoir été sortie du frigidaire.

jeudi 5 mars 2009

Lima la Grande

Nous voici donc depuis quelques jours à Lima, ville gigantesque intéressante quoique épuisante, surtout après le calme du bord de mer de Huanchaco pendant un mois. Le départ fut quelque peu difficile, pour moi, du moins, peinée de devoir quitter mes nouveaux amis. Mais 6 semaines de découvertes nous attendaient, nous devions passer à autre chose !

Il y a beaucoup de monde ici, ce qui signifie énormément de circulation donc trop de klaxons... S'il y a une chose qui ne me manquera jamais à mon retour à Montréal, c'est bien les klaxonnements incessants, perpétrés presque toujours pour rien ou parce qu'ils conduisent sans faire leur angle mort et donc voilà, un petit coup de klaxon pour avertir qu'on change de voie trop rapidement...

J'avais déjà été habituée récemment par les vendeurs de toutes sortes de choses étranges dans les rues; jamais je n'avais vu cependant quelques hommes éparpillés dans la ville sur un coin de rue, avec une balance à leurs pieds : en payant quelques sous, les passants peuvent savoir si leur régime fonctionne ou non ! Les attroupements aussi qu'on aperçoit devant les vitrines des magasins d'électronique, qui regardent sur les grands téléviseurs les matchs de foot, donnent à Lima une ambiance particulière.

La place centrale dans le centre de Lima est très jolie; belle architecture, jolies couleurs. En fait, la ville abrite plusieurs bâtiments de style colonial très jolis, de grands espaces, quelques parcs... Et les couchers de soleil sont toujours observables sur le bord de la mer.

Cette nuit, nous quittons le tumulte de Lima pour se diriger en avion à Cusco, d'où nous irons entre autres visiter le Machu Picchu. Nous vous donnerons plus de nouvelles prochainement; là, c'est le temps de penser à aller préparer les bagages et tenter de dormir un peu avant le taxi qui nous transportera à l'aéroport à 3h30 du matin : )

J'espère que tout le monde va bien ! Donnez-nous des nouvelles; les commentaires et messages de toutes sortes sont les bienvenus, nous n'y sommes pas allergiques : P

Josianne
(qui a oublié de mentionner un très beau monastère datant du XVIIe siècle que nous avons visité mercredi. Le sous-sol de l´église, très belle, comportait également des catacombes ! --D.)

lundi 2 mars 2009

Adieu Huanchaco

Samedi soir 22 h 30, bus de nuit pour Lima. Nous sommes arrivés dans la capitale le lendemain matin, avons vu le centre hier et visité le zoo aujourd'hui. Plus de nouvelles plus tard... Bisous !